8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 12:48

Gaëlle Lenfant, Michel AmielChers amis, chères amis,

Dimanche, vous voterez pour le premier tour des élections législatives. Ce scrutin est d'une importance capitale.

Il s'agira d'abord de donner une majorité au Président de la République. François Hollande a déjà commencé à tenir ses engagements : il a nommé un gouvernement paritaire, engagé le retrait de nos troupes d'Afghanistan, revalorisé l'allocation de rentrée scolaire et il s’apprête à rétablir la retraite à 60 ans pour ceux ayant leurs annuités. Mais pour que le changement décidé par les Françaises et les Français le 6 mai dernier continue de se concrétiser, il est nécessaire de disposer d'une Majorité présidentielle forte à l'Assemblée nationale !

Cette élection, c'est également l'occasion de donner à cette 11e circonscription une députée qui la représente vraiment. La lutte contre le chômage, la sécurité, la réussite de tous nos enfants à l'école, le droit à la santé et au logement seront mes priorités si je suis élue. 

Voter pour la Majorité présidentielle, c'est aussi voter pour une République exemplaire. Comment ne pas s'offusquer quand la droite locale remet en cause le vote des Françaises et des Français ? Comment ne pas s'offusquer des collusions entre droite et extrême-droite quand Christian Kert soutient Mme Joissains et M. Chassain qui se revendiquent proches du Front national ? Comment ne pas s'offusquer lorsque l'UMP ne présente que 28% de femmes candidates ? Je me suis engagée pendant cette campagne : en tant que députée, j'exercerai mon mandat dans la plus grande transparence. Je démissionnerai de mes fonctions de Vice-présidente de la Région pour me consacrer à mon travail à l'Assemblée nationale, je rendrai transparente l'utilisation de ma réserve parlementaire, et, tous les ans, je tiendrai une réunion qui sera entièrement consacrée au bilan de mes actions.

Vous avez été très nombreux à me soutenir dans cette campagne, et je vous en remercie. Dimanche, c'est votre mobilisation et votre vote qui feront la différence pour battre la droite et l'extrême-droite !

Gaëlle Lenfant 


> Ils me soutiennent : Najat Vallaud BelkacemAndré GuindeAlexandre Medvedowsky
> À voir et à partager : la profession de foiles clips de campagne

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 21:59

Ma dernière vidéo de campagne est consacrée à l'éducation, la priorité du Président François Hollande et de la future Majorité présidentielle :

 



 

 

À lire également :

> Lettre à Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale

> Les autres vidéos de campagne

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 12:26

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J'ai décidé de signer la Charte éthique proposée au candidats républicains aux législatives par l'association anti-corruption Anticor. Ce faisant, je m'engage notamment pour la limitation du cumul des mandats, la transparence dans l'exercice de mon mandat et l'indépendance de la Justice. 

Je porte ces engagements depuis longtemps et ils s'inscrivent, je crois, dans la République exemplaire pronée par François Hollande et la Majorité présidentielle.

> Lire la Charte éthique d'Anticor

> Ma profession de foi pour le premier tour

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 06:51

La proportion de femmes élues dans notre Parlement met la France au bas des classement mondiaux : l'Assemblée nationale élue en 2007 compte 81,5% d'hommes. Et en 2012, l'UMP se permet de présenter seulement 28% de femmes candidates ! (Pour rappel, le Parti socialiste a investi 45% de femmes.)

J'ai donc bien sûr signé la tribune "Liberté, Égalité, Parité, toujours !" publiée aujourd'hui dans Mediapart à l'initiative d'Osez le féminisme ! et du Réseau féministe Ruptures et qui propose notamment de véritables sanctions financières des partis refusant la parité et la limitation du cumul des mandats. Je vous propose d'en faire autant sur le site parite2012.fr.

Voici le texte de cette tribune :

Liberté, Egalité, Parité, toujours !

Nous ne devrions pas avoir à écrire ni à signer ce texte. Les femmes n’ont-elles pas les mêmes droits civiques – celui de voter et d’être éligible- que les hommes depuis 68 ans déjà? Des lois dites de parité n’ont-elles pas été votées dès 1999, première mondiale érigeant en principe le fait de favoriser l’égal d’accès aux mandats électoraux et aux fonctions électives ? Et ne vient-on pas de nommer le premier gouvernement paritaire de la 5eme République? Alors comment se fait-il que le pouvoir soit en fait toujours aussi viril ?

L’exclusion des femmes demeure une réalité dans les instances de pouvoir: l’Assemblée nationale élue en 2007 lors de dernières législatives était à 81,5% masculine. Depuis 1988, sur les 577 circonscriptions, 413 n’ont envoyé aucune femme à l’Assemblée. Cette année, l’UMP n’a investi que 28% de femmes candidates aux législatives. Le classement de notre pays concernant la proportion de femmes parlementaires empire avec les années : la France est aujourd’hui à la 69eme place au niveau mondial.

Cette exception française et cette résistance de l’Assemblée Nationale, – institution pourtant emblématique de la démocratie représentative – incarne le fait qu’au-delà des équations individuelles, l’inertie d’un ordre sexué perdure. Celui-ci puise ses racines dans notre histoire, y compris démocratique : la citoyenneté à la française pensée par les Lumières fait encore de l’ombre aux femmes qui ont été exclues d’un universalisme en réalité masculin. Leur sexe faisant d’elles des êtres d’instinct plus que de raison, elles ont été exclues de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, du suffrage universel, du Code civil…  Il nous reste encore à mener un travail de désacralisation de ces principes, entamé par les mouvements féministes pro-parité des années 90.

En conséquence, le monde politique se caractérise encore aujourd’hui par un sexisme ordinaire, parfois inconscient. L’inclusion des femmes, telle que nous venons de le voir au sein du gouvernement, n’est ainsi pas contradictoire avec la persistance de leur exclusion du pouvoir. Elle s’exprime par la désignation de candidates dans des circonscriptions  « difficiles », voire « ingagnables », par les délégations qui leur sont confiées mais aussi par le fait qu’elles sont plus souvent choisies pour leur cumul de différence (sexe, origine réelle ou supposée, âge, affiliation associative, etc.). Nous appelons à la vigilance pour que les usages de la parité ne conduisent pas à une révolution conservatrice assignant les femmes à leur-s différence-s, mais à une déconstruction de l’ensemble des inégalités.

Enfin, cette mandature se clôt sur des tentatives de remise en cause de la parité. En atteste la réforme territoriale, qui, en remplaçant les conseillers généraux et régionaux par des conseillers territoriaux élus au suffrage uninominal, le mode de scrutin le plus défavorable à la parité, aura pour conséquence de faire reculer de manière spectaculaire les progrès accomplis depuis 2000 au niveau des collectivités locales.

Renaît, avec le renouvellement de l’Assemblée nationale,  l’espoir de voir la parité progresser de nouveau. Nous, militant-e-s féministes, nous, candidat-e-s aux législatives, nous, universitaires, nous voulons participer à l’ouverture d’une nouvelle ère de la parité. Pour y parvenir, nous défendons un renforcement des lois dites sur la parité. Afin que la sanction financière ne soit pas qu’incitative mais aussi contraignante, nous soutenons une suppression pure et simple de toutes les aides publiques aux partis qui ne respectent pas la parité des candidatures aux législatives. Afin de lutter contre la professionnalisation et la confiscation de la vie politique, nous défendons une limitation du cumul des mandats simultanément et dans le temps. Nous nous mobiliserons enfin pour que la constitution « garantisse » et non plus seulement « favorise » l’égalité, changement sémantique préalable à des mesures plus ambitieuses encore.

La question du partage du pouvoir ultime, le pouvoir politique, est centrale. Remettre en cause le monopole du pouvoir par la moitié masculine de la population n’est ni anecdotique, ni l’apanage d’une élite, ni un luxe outrancier en période de crise. C’est questionner le sens de notre démocratie, la place qu’occupe chacun-e d’entre nous et la manière dont nous voulons vivre et décider ensemble. Toutes et tous ensemble.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 16:56

Quelle politique pour la culture ? La réponse dans ma nouvelle vidéo de campagne :

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 20:07

Découvrez dès maintenant ma profession de foi pour le premier tour et n'hésitez pas à la diffuser autour de vous !


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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 10:35

A la veille de ma prochaine réunion publique consacrée à la transition énergétique, voici ma nouvelle vidéo de campagne "La question environnementale au coeur des politiques publiques" :

Mes autres vidéos de campagne :
> Qui est Gaëlle Lenfant ?
> Une politique sportive ambitieuse

Et rendez-vous lundi 21 mai à 18h30 à la Salle G. Duby d'Eguilles avec Laurence Rossignol et Annick Delhaye : 

Affichette réunion web-copie-1

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 09:49
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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 14:32

Ma première vidéo de campagne est en ligne ! J'y reviens sur mon engagement politique et mes valeurs. Je vous invite à découvrir et, surtout, à partagez ce clip autour de vous :


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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 06:30

Je participais samedi à la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage. De ce moment de souvenir et d’émotion, je veux retenir deux leçons : tout d’abord l’infamie auquel on finit toujours par arriver lorsqu’on cesse de voir en l’autre un être humain et qu’on ne perçoit plus que l’étranger. Ensuite, que rien n’est immuable et que c’est le combat politique qui permet de changer les choses.

Des leçons d’histoire ? Pas seulement, comme le démontre l’actualité récente.

Il y a quelques jours, on expulsait encore une fois des familles entières des terrains qu’elles occupaient à Luynes, les condamnant à une misère et une précarité toujours plus grandes, parce qu’on ne voit plus en ces familles qu’un étranger nuisible, parce que, nous dit-on, « s’il y avait une bonne solution, ça se saurait ». Hier, la candidate UMP dans la 14e circonscription déclarait « les valeurs qu'a Marine Le Pen, je les ai toujours défendues ». Mais de quelles valeurs parle-t-elle ? La « préférence nationale » ? La désignation des immigrés comme source de tous nos maux ?

« Vainement aurions-nous proclamé la liberté et l'égalité, s'il reste sur le territoire de la République un seul homme qui ne soit pas libre comme l'air qu'il respire, s'il existe encore un esclave ! », c’est ce que déclarait Jean-François Delacroix à l’Assemblée nationale lorsque l’on y débattait de l’abolition de l’esclavage en 1794. Aujourd’hui, le terrain n’est heureusement plus celui de l’esclavage. Mais le combat pour la liberté et l’égalité demeure.

En tant que femme politique, je ne considère pas que mon rôle est de constater « qu’il n’y a pas de solution » ou, encore moins, de reprendre à mon compte les propositions les plus infamantes dans l’espoir de glaner quelques voix. Bien au contraire, je crois que les injustices ne sont pas immuables, je crois que la responsabilité d’une élue est de convaincre ses concitoyens que l’égalité et la dignité humaine doivent être au cœur de l’action publique. Voilà les bases de mon engagement.

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