8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:19

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Il y avait le 10 mai 1981. Il y a, maintenant, le 6 mai 2012. Ce jour où François Hollande a été élu président de la République par le peuple français. Je suis heureuse de cette belle victoire, celle de l'avenir, de la jeunesse, celle du changement dont a tant besoin la France.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis cela. Les électeurs d'abord, mais je pense aussi à tous les volontaires, les militants, qui ont depuis des mois mené une campagne formidable d'espoir sur nos valeurs de gauche, pour la France. Vous avez fait un travail extraordinaire, vous avez su porter le message de François Hollande candidat, vous avez cru en cette belle victoire, et vous avez participé à sa construction. Bravo pour cet engagement, pour votre enthousiasme, votre ténacité, qui permet aujourd'hui que la France soit présidée par cet homme, François Hollande, qui a déjà commencé de travailler pour redresser notre pays, pour le changement.

Il n'est pas le président de ses seuls électeurs, ni un chef de parti. Il est le nouveau chef de l'État, le président de tous les Français, comme il le dit : «Le premier devoir du président de la République, c’est de rassembler et d’associer chaque citoyen à l’action commune pour relever les défis qui nous attendent.»

Il faut saluer à ce propos l'attitude du président sortant, Nicolas Sarkozy, qui a invité François Hollande aux cérémonies du 8 mai ce matin, afin d'offrir à la France cette belle image d'unité républicaine.

Je comprends la tristesse et même la colère de celles et ceux qui souhaitaient la victoire du sortant. Mais certaines choses ne sont pas excusables. Les actes de vandalisme, tels que ceux perprétrés contre la permanence du cours Sextius à Aix par exemple, doivent être punis. Les élus de tous les partis républicains doivent unanimement les condamner car  en tant que représentants du peuple, nous avons une exigence d'exemplarité à tenir en toutes circonstances. Je souhaite que cette exemplarité soit aussi visible à Aix qu'à Paris. L'élection de François Hollande est incontestable et chacun a le devoir, maintenant, d'en prendre acte. L'intelligence, c'est de savoir respecter le choix de ses concitoyens pour respecter le République. La défaite amère n'excuse pas certains propos, surtout lorsqu'ils sont tenus par des élus qui ont de grandes responsabilités locales et nationale. Il n'est pas admissible d'insulter des personnes parce qu'elles ont une sensibilité politique différente, comme il n'est pas tolérable de diffamer le chef de l'État. Je souhaite que chacun revienne rapidement à la raison, et je demande à Madame Joissains de s'excuser des propos outrageants qu'elle a prononcés au soir du 6 mai.

Les résultats, sur Aix-en-Provence comme sur la 11e circonscription, montrent que la droite perd un nombre de voix important, et de cela aussi je me réjouis, surtout quand cette droite là flirte avec les extremes. «Électeurs du Front national. Je partage une partie de vos  inquiétudes et vos engagements : l’élue que je suis l’a prouvé» pouvait-on lire dans un tract signé de Maryse Joissains la semaine dernière. Les logos au bas de ce tract en faisait une propagande officielle (ou bien ces partis ont été usurpés ?) et je crois que nombre d'Aixois de la droite républicaine réfléchiront à deux fois avant de glisser leur prochain bulletin dans l'urne. Je sais que beaucoup d'entre eux ne tolère pas cet engagement de l'UMP vers l'extrêm-droite. Les législatives du mois prochain seront l'occasion de dire que la France mérite mieux que cela.

Ces élections seront également l'occasion de donner une majorité parlementaire à François Hollande qui lui permettra de mettre en œuvre son projet. Si vous m'élisez députée, le 17 juin prochain, j'aurai pour mandat de participer à ce travail. Députée de la Nation, je voterai les lois de la République, et élue du pays d'Aix, je représenterai ce territoire de la 11e circonscription - d'Eguilles, d'Aix-en-Provence, de Cabiès-Calas, des Pennes-Mirabeau et de Septèmes-les-Vallons - à Paris. 

Accompagner François Hollande dans cette lourde tâche, serait un immense honneur. Pour l'heure, je me réjouis de le voir élu à la tête de l'État, avec un score sans appel qui lui permet, dès aujourd'hui, de lancer son projet.

 

Vive la République, vive la France ! 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 15:20

C'est ce soir à minuit que la campagne présidentielle se termine. Ce blog sera donc inactif, jusqu'à la proclamation des résultats.

Je souhaite, comme tant de nos compatriotes, qu'enfin l'ère du changement arrive. Pour cela, comme François Hollande le répète, il ne suffit pas d'écouter les sondages, il faut aller voter dimanche et remplir votre devoir, qui est aussi un droit tellement important : celui de choisir qui vous représentera, à la tête de l'Etat. Qui, de Nicolas Sarkozy ou François Hollande, saura redresser la France et la République. L'un a un bilan, et au vu du débat de mercredi, nous le savons maintenant, son projet c'est son bilan. Et son bilan, nous le connaissons. Une France divisée et précarisée, une République affaiblie, une laïcité attaquée. Et je ne pourrai ici faire la liste des promesses non tenues, des fausses bonnes idées, des vrais renoncements et des reculs sans précédent de notre pays. J'évoquais ce matin les Roms.

Voilà maintenant que le Conseil constitutionnel vient d'abroger la loi sur le harcèlement sexuel. Oui, vous avez bien lu. Cette loi, promulguée par la gauche, devait être revue, c'était les conclusions en 2009 de la mission d'information sur les violences faites aux femmes présidée par Danielle Bousquet. Il fallait harmoniser les définitions françaises et communautaires du harcèlement. Cela n'a pas été fait, la droite n'en n'a pas voulu. Et aujourd'hui, nous aboutissons à cette aberration, une de plus ! Alors que 40% des femmes déclarent avoir été victimes de harcèlement au travail, c'est un recul terrible qui vient clore cette campagne. François Hollande s'est déjà engagé à faire rédiger et inscrire le plus rapidement possible une nouvelle loi à l'agenda parlementaire (le communiqué ici).

Cette abrogation, c'est la démonstration une fois de plus qu'il est temps de tourner la page et de renouer avec ce qui fonde les valeurs de notre pays, cette France, notre France, celle que nous aimons toutes et tous. L'ouverture aux autres, la solidarité, l'innovation, l'exception culturelle. Des valeurs, tout simplement, de liberté, d'égalité et de fraternité. C'est ce changement que nous voulons, et pour changer, il faut voter !

Le 6 mai, pour le changement, votez François Hollande !

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 10:01

Ainsi donc, à Aix-en-Provence, les abris de fortunes des bidonvilles des Trois Sautet et de Luynes ont été détruits. Ces baraques, caravanes, cabanes, abritaient des personnes très précaires. Des Roms, en majorité. Que va-t-il se passer pour ces familles, maintenant ? Elles étaient installées là parfois depuis plusieurs années. Elles ne quitteront pas la France. Elles vont pourtant devoir trouver un abri et reconstruiront donc, un peu plus loin, un peu moins bien, avec un peu plus de peur, un peu plus de mal.

Nous sommes en campagne pour le second tour de l'élection présidentielle. Je serai bientôt moi-même en campagne, sur mon nom, pour être élue députée de la Nation. Ce moment n'est donc pas anodin. La question des Roms est une question difficile et, on me l'a répété souvent depuis que je m'y intéresse - c'est à dire depuis le discours de Grenoble - en parler, défendre un point de vue différent de celui qui nous est imposé aujourd'hui par les discours rétrogrades et même parfois inquiétants, est politiquement risqué.

Mais il est des moments où le risque vaut mieux que de faire taire sa conscience, et ses valeurs politiques. J'assume tout ce que j'ai dit, et surtout fait, pour tenter de faire évoluer les choses pour ces familles, et donc pour toutes celles et ceux qui les côtoient, de façon volontaire parce qu'ils sont engagés dans un combat citoyen, ou de façon involontaire, parce qu'ils vivent à proximité sans l'avoir choisi.

En tant que Vice-Présidente de la région PACA, j'ai présenté au vote de l'assemblée régionale la signature d'un protocole d'accord avec des associations, ayant permis, entre autres actions, la construction d'un Espace Solidaire d'Hébergement à Marseille qui a permis à plusieurs familles de sortir des bidonvilles et donc d'aboutir au résultat que tout le monde souhaite : en terminer avec ces camps. Car oui, je le dis clairement, j'ai en commun avec Maryse Joissains et d'autres cet objectif là. Oui, ces camps sont insupportables, pour les familles qui y vivent comme pour ceux qui habitent alentours. Oui, la responsabilité des politiques est de trouver les solutions permettant de sortir de cette situation. Mais non, la solution n'est pas l'expulsion ni l'évacuation. Cela ne sert à rien ! Ces personnes ne vont pas disparaître sur place ! Si les camps d'Aix ont grossi, c'est parce que les évacuations de Marseille ont forci. Demain, à Marseille à nouveau, les familles évacuées d'Aix vont revenir. Et puis ensuite ? Toujours plus de précarité, toujours moins de soins (comment suivre médicalement des personnes, des enfants, que la peur fait se cacher toujours davantage ?), toujours plus de risques et d'insécurité, pour tout le monde.

Une partie de la solution, une grande partie, passe par la concertation responsable de l'ensemble des collectivités, et de l'État. Depuis des mois, je réclame une table ronde réunissant l'État, la Région, le Département, les villes de Marseille et d'Aix, la CUM et la CPA.

Il ne sert à rien de se rejeter les responsabilités. Il faut ensemble prendre la mesure de la situation, pour pouvoir y remédier. Les solutions passent aussi par l'Europe, qui alloue des crédits permettant de mettre en œuvre des actions (je rappelle que la France avait été sévèrement condamnée par le Conseil de l'Europe en 2010). Des opérations innovantes, comme l'Espace Solidaire d'Hébergement fonctionnent. Les enfants sont scolarisés, les familles s'insèrent dans un parcours d'intégration qui leur permet, ensuite, d'évoluer de façon positive. D'autres expériences ont été et sont menées, ailleurs. C'est sur elles que nous devons nous appuyer, sinon, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, jamais nous ne nous débarasserons des camps. L'archevêque d'Aix ne dit pas autre chose, dans son éditorial du moi ne mai du journal diocésain : "l'expulsion sans recherche de solution ne peut suffire"

Parfois, il faut savoir prendre un chemin un peu escarpé, et voir grand, pour voir mieux comment construire l'avenir. C'est ce chemin là que je veux prendre.

Pour aller plus loin, voir par exemple cet article de Marsactu

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 17:35

Aujourd'hui a été publié dans Libération un appel "Les droits des femmes passent par la gauche" signé par 150 femmes et hommes féministes.

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Cette campagne, lancée par Caroline De Haas, Martine Storti et Françoise Picq, rapelle que l'avancée des droits des femmes ne peut passer que par des politiques progressistes. Elle souligne également que la victoire de la gauche est une condition importante pour faire avancer l'égalité.

Il faut mobiliser les femmes et les hommes qui s'engagent pour les droits des femmes, il faut que l'égalité femmes-hommes s'invite dans la campagne du second tour ! Je vous invite à lire et signer cet appel en cliquant ici.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 17:49

Le 22 avril 2012 restera comme un jour historique : pour la première fois en France, un candidat a réussi l’exploit d’arriver en tête du premier tour de l’élection présidentielle devant le président sortant. Quelle joie de voir les Françaises et les Français faire mentir les pronostics qui prévoyaient une forte abstention et placer François Hollande en première position !

Dix ans jour pour jour après que j’ai décidé de m’engager au sein du Parti socialiste, cette journée était pour moi un moment particulier de joie et d’enthousiasme. Mais c’est la joie collective qui me touche le plus : hier les Français ont montré qu’ils étaient prêts au redressement de notre pays, prêts au changement qui nous fera renouer avec notre histoire, nos valeurs, nos principes.

Nous avons encore devant nous quinze jours de campagne : j’invite toutes celles et ceux qui souhaitent ce changement à s’engager pour qu’il devienne réalité le 6 mai. Porte après porte, réunion après réunion, rencontre après rencontre : il nous faut convaincre chaque jour et convaincre partout. Une élection ne se joue pas dans les sondages mais dans les urnes. Les différences constatées hier entre les pronostics et les résultats en sont une preuve supplémentaire.

Le score de la candidate du Front national, plus haut qu’attendu, montre la colère d’une partie des électeurs contre la politique du candidat sortant. Ce score est encore plus haut sur la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône, où il dépasse 20%. Ce résultat m’attriste mais ne m’étonne pas : pour être chaque jour sur le terrain, à l’écoute de vos préoccupations, je sais votre colère, vos besoins, vos manques, la précarité dans laquelle vous vivez, vos angoisses.

« Qui sème le vent récolte la tempête » : c’est cela qu'a fait Nicolas Sarkozy. En instaurant le bouclier fiscal, en supprimant des milliers d'emplois dans l'éducation, la justice, la police, en négligeant les services publics, en considérant la jeunesse comme une menace, en cherchant des boucs émissaires,…

Pourtant, les réponses de l’extrême-droite n’en sont pas : dérembourser ou interdire l'IVG n'empêchera pas les avortements, cela mettra seulement des femmes en danger ; sortir de l'euro ne permettra pas le retour à la France des Trente Glorieuses, cela mettra l'ensemble de nos entreprise et le pays en danger ; pointer du doigt les immigrés ne résoudra pas le chômage car c'est en créant de l'emploi qu'on sortira de la crise. Je veux continuer à convaincre, en montrant comment François Hollande porte le changement que vous êtes si nombreux à attendre. Les réponses à votre colère ne se trouvent ni dans la violence, ni dans la xénophobie, ni dans le rejet de l'autre. Permettre aux enfants d'être bien à l'école, permettre aux jeunes comme aux anciens de travailler, redonner le droit à celles et ceux qui ont travaillé 41 année de partir à la retraite à 60 ans, faire respecter la loi, retrouver l’exemplarité au plus haut niveau de la République : voilà le chemin.

Hier, vous avez placé François Hollande en tête du premier tour de l’élection présidentielle. Le 6 mai, vous choisirez le nouveau président de la République. Notre pays a besoin de changement. La voie que propose Nicolas Sarkozy est une impasse, son bilan en dit plus long que les milliers de pages que nous pourrions écrire : doublement de la dette depuis 10 ans, accroissement des inégalités, désindustrialisation, casse de nos retraites, mise en danger du système de santé, Éducation nationale sacrifiée, justice et sécurité privées de moyens…

Tout cela n'est pas irrémédiable : notre France, c'est celle de la République, de l'égalité, du respect, de la jeunesse, de l'avenir. Notre France, nous voulons la voir revivre. Le changement, c'est maintenant !

Le 6 mai prochain, votons François Hollande !

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:00

Dimanche, vous voterez pour le premier tour de l'élection présidentielle et choisirez quel sera le destin de la France pour les cinq prochaines années.

Dimanche, ce sera également pour moi un anniversaire personnel : cela fera exactement dix ans que je me suis engagée en politique, au lendemain d'un certain 21 avril 2002. Cela fera aussi dix ans que la droite est au pouvoir. Et quel échec ! L'Éducation nationale et la culture sont malmenées, de nombreux Français sont confrontés à l'insécurité ou aux problèmes de logement, les inégalités progressent, et singulièrement les inégalités femmes-hommes. Sans parler du taux de chômage record et du pouvoir d'achat en berne. Il est temps de changer, et c'est tout l'enjeu de ce scrutin, dès le premier tour.

Ce n'est pas un catalogue de promesses que propose François Hollande, c'est un programme de redressement de notre pays autour de quatre piliers :

  • la réussite de notre jeunesse
  • la justice fiscale, sociale et territoriale
  • le redressement de notre économie et de nos comptes publics
  • le rassemblement autour des valeurs de la République.

François Hollande agira pour produire en France en créant une banque publique d'investissement et en remettant la finance au service de l'économie. Il fera construire 2,5 millions de logements et refera de l'hôpital un véritable service public. Surtout, il remettra l'école au cœur de la politique publique et créera 60.000 postes en cinq ans. Enfin, il fera respecter l'exemplarité de l'État et des élus, respectera la parité et le non-cumul des mandats, rendra son indépendance à la justice.

«Présider la République, c'est réconcilier les Français autour d'une grande espérance. C'est considérer chacune et chacun d'entre nous comme une chance pour la France. C'est promouvoir la justice dans toutes les décisions publiques.» C'est ce que déclare François Hollande. Je le crois aussi.

Le premier tour est déterminant dans une élection : tout dépendra de votre participation et de votre mobilisation. Dès dimanche, faites le choix du changement : votez François Hollande.

> Lisez la profession de foi de François Hollande
> Concrètement, ce qui changera pour vous et pour la France 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 10:00

« En 2012, la marche pour l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être achevée. De nouvelles pages restent à écrire.
Je partage les inquiétudes des citoyennes et citoyens face aux reculs des droits des femmes en France, en Europe et dans le monde. La crise économique, sociale, et la montée des intégrismes de tout ordre qu’elle suscite, les frappent et les menacent en premier lieu.

Parce que je suis féministe, je m’inscris dans ce mouvement de progrès.

Le féminisme n’est pas qu’une "affaire de femmes", mais bien un enjeu au coeur du projet desociété de la gauche. De ce fait, l’égalité femmes–hommes n’est pas une politique publique ordinaire. Il s’agit pour moi d’une conception de la société, d’une grille de lecture qui doit infuser l’ensemble des politiques publiques. Notre pays ne progressera pas si plus de la moitié de la société continue à être discriminée et freinée dans sa lutte pour l’émancipation. L’égalité entre les personnes est la garantie de la liberté, de l’émancipation individuelle, et du progrès collectif.

Si je suis élu, j’ouvrirais un nouveau champ de conquêtes pour les droits des femmes, pour passer de l’égalité des droits à l’égalité réelle.

La politique que je souhaite mener en faveur de l’égalité femmes-hommes aura pour objectif d’améliorer les conditions de vie des femmes de notre pays, de changer les rapports de genrevers davantage d’égalité, de liberté et d’émancipation. Rien ne peut être fait en un jour, en unmois, en un an. Mais aucun retard ne devra être pris. Je m’y attèlerai dès le 7 mai prochain siles Français et Françaises me font confiance. Les résistances sont nombreuses, nous le savons.Mais la force du progrès en marche sera plus forte. »

> Garantir les droits des femmes, tranformer la société pour plus d'égalité : découvrez les 40 engagements de François Hollande pour l'égalité femmes-hommes.

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 13:42

Untitled-1Après le refus du candidat sortant de se rendre au débat organisé par Elle et l'absence de toute mesure pour l'égalité dans son programme, le mépris de Nicolas Sarkozy pour l'égalité femmes-hommes apparait clairement. Je vous propose de lire le très juste communiqué d'Yvette Roudy (ancienne ministre des Droits de la femme), Danielle Bousquet (députée, présidente de l'Assemblée des femmes) et Caroline De Haas (fondatrice d'Osez le féminisme) :

Qu’il s’agisse de la présentation de son programme ou de son absence à l’IEP de Paris, Nicolas Sarkozy a hier manifesté une fois de plus son mépris pour les millions de femmes qui chaque jour, subissent encore des inégalités de salaires, des conditions de travail précaires, enchaînent les difficultés pour articuler vie professionnelle et vie personnelle ou sont victimes de violences sexistes. Pour les féministes que nous sommes, ce n’est pas vraiment une surprise.
Le 8 mars 2011, le candidat de l’UMP disait déjà ne pas comprendre l’intérêt du 8 mars, considérant que la situation des femmes ressemblait à celle des hommes et qu’au final, il fallait mieux se concentrer sur « l’essentiel ». Comprendre donc que pour Nicolas Sarkozy, la moitié du pays, c’est accessoire. 
Pendant cinq années, Nicolas Sarkozy a méthodiquement affaibli les droits des femmes. Sa réforme des retraites, imposée aux salariés, va continuer à creuser les inégalités de pensions entre les femmes et les hommes. Sa réforme de l’hôpital public a eu pour conséquence la fermeture de nombreux centres IVG sur le territoire. Ses décisions concernant la petite enfance ont amoindri le service public pour laisser une place grandissante au privé. Sa seule mesure pour l’égalité professionnelle aura consisté à accorder des délais supplémentaires aux entreprises qui ne respectent pas la loi pour se mettre aux normes. En matière de parité, l’UMP continue à enfreindre la loi en ne présentant que 28% de femmes aux prochaines législatives.
Après des avancées majeures permises à la fois par les mobilisations des mouvements féministes et la création du Ministère des Droits des Femmes instauré par la gauche en 1981, l’ère Sarkozy restera comme celle de la grande régression.  Depuis 2009, la France est passée du 19ème rang au 48ème rang mondial en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Un bilan catastrophique pour celui qui affirmait en 2007 vouloir réaliser l’égalité au cours de son mandat.
En s’engageant à créer un Ministère des Droits des Femmes, en faisant de la lutte contre les violences la première mesure pour l’égalité femmes - hommes de son quinquennat et en engageant, dès juillet 2012, des mesures pour garantir l’égalité salariale et professionnelle, François Hollande affirme sa volonté d’ouvrir une nouvelle période de progrès pour les femmes. Il est le candidat qui remettra en route la machine du progrès et fera reculer la domination qui persiste dans notre société. Il est le candidat qui permettra que la France revienne dans le peloton de tête des classements mondiaux de l’égalité entre les sexes.
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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 19:30

Le candidat sortant qui prétend "sauver" la politique familiale française vient en réalité de porter un coup bas au pouvoir d'achat des familles. En effet, la politique familiale en France ce n'est pas seulement le quotient familial que la droite entend défendre, et qui bénéficie d'ailleurs en priorité aux foyers les plus aisés, ce sont également les prestations familiales sur lesquelles comptent de nombreuses familles pour élever leurs enfants et vivre dignement. 

Or le gouvernement, pour la première fois, a décidé de ne pas revaloriser les prestations familiales à hauteur de l'inflation : elles n'augmenteront que de 1% alors que les prix ont augmenté de 1,5%. Les 140 millions d'euros d'économies réalisées seront payés par les familles !

Quand on sait que ces aides sont indispensables pour de nombreuses familles modestes, quand on connait le bilan déjà désastreux de Nicolas Sarkozy en matière de pauvreté depuis cinq ans, cette mesure est scandaleuse !

S'il est élu, François Hollande changera de politique : il maintiendra toutes les ressources affectées à la politique familiale et, dès la rentrée 2012, l'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25% pour venir en aide aux familles modestes. Dans le même temps et pour plus de justice, le quotient familial sera plafonné pour les familles les plus aisé et une grande réforme de l'impôt sera engagée pour rendre la contribution de chacun plus équitable.

Ne sacrifions pas les familles sur l'autel de l'austérité : dès le 22 avril, votons François Hollande.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 06:30

Untitled-1.pngPour certains, le 8 mars c'est la « journée de la femme » : une occasion d’offrir des fleurs. Pour moi, en tant que féministe, il s’agit de la « journée internationale des droits des femmes » : la possibilité, au moins une fois par an, d’insister sur le fait que, contrairement à ce que déclarait le 8 mars 2011 le président sortant, la vie des femmes ne ressemble pas à la vie des hommes.

Quelques chiffres permettent de s’en convaincre : que l’on regarde dans le monde du travail (83% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes), dans les foyers (les femmes assument 80% des tâches domestiques et les deux tiers du travail parental) ou en politique (81,5% des députés sont des hommes), l’égalité est loin d’être acquise en France.

Or, en matière de lutte pour l’égalité, la droite et la gauche, ce n’est pas la même chose. Comme le disait François Hollande, pour les socialistes « l’égalité femmes-hommes [est] une grille de lecture devant infuser toutes les politiques publiques et [un] levier pouvant faire progresser l’ensemble de la société vers plus de justice. » Nous avons choisi de placer l’égalité femmes-hommes au centre de notre campagne, non seulement parce que les Français-e-s l’attendent, mais parce qu’il s’agit pour nous d’un impérieuse nécessité : aujourd’hui, parce qu’elles sont nées femmes, 32 millions de Françaises touchent un salaire inférieur à leurs collègues masculins, risquent d’être victimes de violences, n’ont que peu de chances d'accéder aux responsabilités économiques, politiques ou culturelles de notre pays. Il faut que cela change, et que cela change maintenant !

Si François Hollande est élu le 6 mai prochain, une série de mesures concrètes seront appliquées et feront progresser concrètement l’égalité : lutte contre la précarité et pour l’égalité professionnelle par l’application des sanctions pour les entreprises qui ne la respectent pas, suppression des subventions pour les partis politiques qui n’appliquent pas la parité, lutte contre les violences faites aux femmes, garantie de l’accès à la contraception et à l’IVG,… Un ministère des droits des femmes sera créé : loin d'être un symbole, ce ministère pourra mettre en œuvre les propositions pour l’égalité femmes-hommes dans tous les domaines.

En tant que Secrétaire nationale du Parti socialiste aux Droits des femmes, en tant que Vice-Présidente de la région PACA et en tant que simple militante, la lutte pour les droits des femmes est au cœur de mon engagement politique. Si je suis élue députée, je placerai cette lutte au cœur de mon travail à l’Assemblée nationale. Non pas parce que je suis une femme, mais parce que je suis républicaine : pour moi, la « République jusqu’au bout » c’est plus que la promesse de l’égalité, c’est sa réalisation.

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